Annonce

Bonjour aux nouveaux inscrits ...

Avant de poster (sauf pour la partie offres et demandes d'emploi du forum), présentez vous dans le forum "Présentations". Si vous avez des soucis, n'hésitez pas à me contacter par mail : allolivier2b (arobase) gmail.com. Pour votre "Présentation", n'oubliez pas d'indiquer votre profession (grimpeur, bûcheron ... etc) avec un premier message sympa pour faire connaissance.

Olivier

Écrire une réponse

Veuillez écrire votre message et l'envoyer
Options

Sécurité

Veuillez noter en chiffre le résultat, touche F5 si la question est invisible  : 

Retour

Résumé de la discussion (messages les plus récents en premier)

Marc-Antoine
23-12-2016 00:31:57

La conséquence de mon effet "autoroute" :
https://www.youtube.com/watch?v=QALo78jPwrQ
A la première coupe (à 1 minute), on peut d'ailleurs voir un beau cône d'insertion évidé.

fifou
20-12-2016 07:38:05

en cherchant des photos de cones d'insertions restant dans l'aubier degradé je suis tombé sur cette discussion.. comme quoi

cone

fifou
20-12-2016 07:32:09

https://www.facebook.com/1636657539879484/photos/a.1636666623211909.1073741830.1636657539879484/1789440317934538/?type=3&theater

Marc-Antoine
19-12-2016 22:03:21

(C'est peut être ce qu'appelle Marc Antoine "les autoroutes")

On peut bien étendre le concept, mais mon idée était plus restrictive, limitant la zone envahissable au bois de coeur inerte, où rien ne peut arrêter la progression du mycélium pour peu que celui-ci s'accommode des obstacles physiques et chimiques mis en place auparavant par l'arbre (alors que ce même champignon dans ce même arbre peut très bien se faire bloquer par les tissus vivants).


Tu parles du cône d'insertion?

Oui, on le voit fréquemment sur le noyer ou l'érable notamment, où la base de la branche abandonnée/ cassée/coupée est complètement évidée par la pourriture mais sans que le bois au delà de ce cône ne soit touché.

A la réflexion, j'ai peut-être raconté des blagues, je ne sais pas si cette zone existe systématiquement (donc que l'on peut retrouver dans les tissus profonds) ou si elle résulte uniquement d'une réaction de défense active des tissus vivants agressés.
Dans ce dernier cas, cela expliquerait que les cassures ou les coupes des charpentières soient très graves pour l'arbre puisque seule une petite partie de la section est vivante et ne peut donc rien faire pour barrer la route dans tout le reste de la section (cf les autoroutes ci-dessus).
C'est clair comme du jus de boudin mon affaire.
Idem même avec les petites branches si c'est une espèce qui fonctionne avec peu d'aubier et qui le convertit rapidement en bois de coeur : Le champi s’installant dans un chicot est à même d'envahir l'axe support.

Darz
19-12-2016 17:25:56

Pino a écrit:

Ah.... J'ai du inverser la 3 et la 4... Bon, peu importe le numéro, l'essentiel est de savoir qu'elle existe... Et de comprendre son mécanisme...  wink

Ce n'est pas la 4 non plus! Pour faire simple, la 4 c'est le cale de recouvrement.

Effectivement, c'est bien de comprendre les mécanismes de la compartimentation ;)

fifou
19-12-2016 15:14:36

Je crois qu'il faut considérer deux mécanismes distincts.
Le bois de coeur, ou vrai coeur, mécanisme de protection qui est un état statique, et la compartimentation qui est un mécanisme de défense dynamique.
Defense ou protection n’étant pas la même chose.
je cite un bout de doc de Moore :

"La différence entre le 'vrai' et le 'faux' coeur est que le premier peut encore changer sa composition chimique suite à une blessure afin de mieux résister aux agents pathogènes, il conserve ainsi une fonction de défense (dynamique). Le faux coeur et le bois coloré ne peuvent pas, ils sont limités à une fonction de protection "

Considérant que les barrières 1, 2 et 3 (longitudinale, radiale et latérale)  sont des zones réactions comme dit darz issues des réserves à proximité, la 4 est la zone de barrage séparant le bois présent au moment de la blessure du bois néoformé.
Je cite à nouveau :

"La zone de barrage peut être formée sur l'arbre entier, et non pas seulement autour de la plaie. Dans ce cas, meme si la zone de réaction n'est pas très résistante, les agents pathogènes se développent uniquement dans le bois présent au moment de la blessure" (C'est peut être ce qu'appelle Marc Antoine "les autoroutes").

Par contre je n'ai pas saisi ce que dit Marc sur Si il s'installe dans un axe secondaire, il va tomber sur une barrière profonde à la base de la branche et se faire bloquer avec un peu de chance (pour l'arbre).

Tu parles du cône d'insertion?

Pino
19-12-2016 08:17:07

Marc-Antoine a écrit:

Les arbres sont conçus pour résister aux agresseurs, et certains champignons le sont pour démolir les arbres. Dans les deux camps, on trouve tous les niveaux de performance, depuis les nullos jusqu'aux doués. Le résultat de la confrontation dépend directement des protagonistes et des conditions locales.

Pour l'arbre, les tissus vivants de la périphérie gèrent la résistance active et sont capables de s'adapter à la situation, de réaliser les meilleures barrières possibles (mais locales et coûteuses) physiques et chimiques, éventuellement successives en cas de franchissement par l'ennemi.

Le bois de coeur ne fait que de la défense passive. C'est un territoire abandonné par l'arbre dans lequel il a bloqué les voies de passages et rempli les volumes de substances dégueux pour nombre d'envahisseurs potentiels. Le niveau de protection est moyen mais mis en place dans de vastes territoires à un coût raisonnable.

Les champignons ont chacun leur stratégie d'attaque et leur cible préférées. Tissus blessés ou morts, passifs et faciles à pénétrer, tissus vivants réactifs mais aux voies de communication ouvertes, tissus abandonnées et blindés mais inactifs. Pour le casse-croute, c'est soit le matériel vivant, même mort, facile à digérer, soit les composants de l'ossature, soit même les produits toxiques de la protection.

Si un champignon arrive à pénétrer dans le bois de coeur d'un axe principal et à s'y établir, une autoroute lui est ouverte. Il a juste besoin d'un peu de temps. Et il en a, plein.

Si il s'installe dans un axe secondaire, il va tomber sur une barrière profonde à la base de la branche et se faire bloquer avec un peu de chance (pour l'arbre).
La position précise de la coupe de la branche sert d'une part à éviter d'entailler les tissus de soutient de l'axe support contenant cette barrière (coupe trop rapprochée), d'autre part à réduire la quantité de bois qui va pourrir (chicot) et à permettre aux tissus de l'axe principal de refermer la blessure au plus vite.

Encore une fois, merci Marc Antoine pour cette synthèse claire et accessible, et pour le rappel du pourquoi il faut s'appliquer sur les angles de coupe...!
Merci

Pino
19-12-2016 08:13:40

Darz a écrit:

Non ce n'est ni la 1, ni la 2 ni la 3. Ces trois barrières sont issues des cellules vivantes du parenchyme, celles qui contiennent les réserves.

Ah.... J'ai du inverser la 3 et la 4... Bon, peu importe le numéro, l'essentiel est de savoir qu'elle existe... Et de comprendre son mécanisme...  wink

Marc-Antoine
18-12-2016 15:46:28

Les arbres sont conçus pour résister aux agresseurs, et certains champignons le sont pour démolir les arbres. Dans les deux camps, on trouve tous les niveaux de performance, depuis les nullos jusqu'aux doués. Le résultat de la confrontation dépend directement des protagonistes et des conditions locales.

Pour l'arbre, les tissus vivants de la périphérie gèrent la résistance active et sont capables de s'adapter à la situation, de réaliser les meilleures barrières possibles (mais locales et coûteuses) physiques et chimiques, éventuellement successives en cas de franchissement par l'ennemi.

Le bois de coeur ne fait que de la défense passive. C'est un territoire abandonné par l'arbre dans lequel il a bloqué les voies de passages et rempli les volumes de substances dégueux pour nombre d'envahisseurs potentiels. Le niveau de protection est moyen mais mis en place dans de vastes territoires à un coût raisonnable.

Les champignons ont chacun leur stratégie d'attaque et leur cible préférées. Tissus blessés ou morts, passifs et faciles à pénétrer, tissus vivants réactifs mais aux voies de communication ouvertes, tissus abandonnées et blindés mais inactifs. Pour le casse-croute, c'est soit le matériel vivant, même mort, facile à digérer, soit les composants de l'ossature, soit même les produits toxiques de la protection.

Si un champignon arrive à pénétrer dans le bois de coeur d'un axe principal et à s'y établir, une autoroute lui est ouverte. Il a juste besoin d'un peu de temps. Et il en a, plein.

Si il s'installe dans un axe secondaire, il va tomber sur une barrière profonde à la base de la branche et se faire bloquer avec un peu de chance (pour l'arbre).
La position précise de la coupe de la branche sert d'une part à éviter d'entailler les tissus de soutient de l'axe support contenant cette barrière (coupe trop rapprochée), d'autre part à réduire la quantité de bois qui va pourrir (chicot) et à permettre aux tissus de l'axe principal de refermer la blessure au plus vite.

Darz
18-12-2016 11:21:40

Non ce n'est ni la 1, ni la 2 ni la 3. Ces trois barrières sont issues des cellules vivantes du parenchyme, celles qui contiennent les réserves.

Pino
18-12-2016 11:05:18

La 3, si je me souviens bien...?
La 1 concerne l'axe longitudinal, la deux la progression radiale, la 3 la barrière "chimique", et la 4 les capacités de recouvrement par le bois neuf...?

Darz
18-12-2016 08:34:22

Après avoir relu les publies de Shigo, effectivement il dit que le bois de cœur a aussi des défenses qui sont basées sur une activité enzymatique résiduelle. Mais que globalement, le système de défense du bois de cœur est mal connu.

En tout cas il ne s'agit pas de la barrière 2 du CODIT.

Partenaires

  • Partenaire
  • Partenaire
  • Partenaire
  • Partenaire
  • Partenaire
    • Partenaire
    • Partenaire
    • Partenaire
    • Partenaire
    • Partenaire

Elagueurs

  • Annuaire

Pied de page des forums

[ Allez en Haut de la Page | Allez aux Forums ]

Powered by FluxBB


Partagez ce forum sur Facebook

[ Générée en 0.029 sec., 8 requêtes exécutées ]