Bonjour,

Lorsqu'un abattage ne se passe pas comme prévu, il faut s'assoir ( sur la souche ou ailleurs hi! hi! hi!) et savoir ce qui a mal été, apporter les correctifs nécessaires et s'assurer dans le temps à l'observance de ces correctifs. C'est de cette façon que l'on améliore sa sécurité. Les japonais appellent cela ' l'amélioration continue ' . J'ai un cahier spécial uniquement dédié à cela et il y a quelques pages de noircies.

Ha oui, aussi, le perçage à cœur ne sert absolument à rien dans ce cas précis, complétement inutile et néfaste sur un arbre à contrarier, surtout qu'il est pas bien gros son arbre, une charnière tout du long ne casse pas si facilement, après, faut un guide de 60 et pas avoir peur de l'enfoncer.

Oups!

Il s'est glissé une erreur, ne pas lire 4 cm mais 4 pouces ce qui correspond à 10 cm. Ce sont des erreurs que l'on peut faire lorsqu'on travaille dans les deux systèmes ( métrique et impérial ).

le viok a écrit:

Dans les parcs et quand il y a dessouchage derrière, sans vente de bois comme vous , je ne me prive pas de monter le plancher à 1 m ,mais cela n'a rien avoir avec vous , moi c'est pour le confort et la zone entre clôture , pointes, cailloux, terre, etc.......

Mais vous avez tout à fait raison cher membre vénérable et au combien distingué 

Marc-Antoine a écrit:

Encore que taper les coins à 1 m n'est pas des plus commodes. Je les préfère nettement plus bas, 50 cm est déjà haut.

Très vrai !! et je vais insister pour les jeunes qui débutent, dans tous les cas, le perçage est utile voir indispensable sur des abattages vers penchant naturel qui plus est si le penchant est fort, ou sur des essences nerveuses comme le Frêne, j'en ai vu qui ne penchaient pas et commençaient à s'ouvrir à peine levé. mais pas sur un arbre à contrarier, si vous le contrariez à l'opposé exacte du penchant naturel, c'est faisable, mais si vous êtes décalés, c'est "suicidaire", et on coupe en bas pour garder un bon empattement bien solide, on attaque sous le penchant en laissant une épaisseur de charnière normale et on enfonce son guide a moitié du diam de l'arbre , et surtout on commence à mettre des coins le plus tôt possible, dès qu'il y a la place, sans vouloir les enfoncer trop fort, et on les tape un peu en progressant et en en rajoutant au fur et à mesure, l'arbre doit relever avant la fin du trait de scie ( en gardant une plus large épaisseur de charnière sur la fin) s'il lève pas du tout, c'est déjà inquiétant.
Et pour finir, même si on me rajouterait 50 ans d’expérience en abattage, jamais je m'amuserais à tenter de relever un arbre comme celui de la video sans assurer avec au moins un tire for. C'est aussi respecter son adversaire que de ne pas le sous estimer (l'image n'est pas très appropriée mais la philosophie oui)

je laisse un tenon que je coupe en dernier , pas de surprises et de risques que le guide se coince !