zarbes, sans compter les coupeurs de branches et sans formation et sans cs, on en vois de plus en plus !

ben non pourtant les chiffres sont stables...

Le phénomène n'est pas nouveau. Ce qui est accablant est le constat  que ce sont les arbres les premier concernés. Je rejoins pti loulou au sujet de la mécanisation toujours plus importante. Ces têtes abateuses ou broyeuse à plaquette sont fichtrement efficaces dans la destruction . Que restera t il du patrimoine arboré à cette vitesse. Je comparerai presque l'arboriculture à l'agriculture .. De l'intensif au raisonné en passant par le bio. Il y en a pour tout les goûts. Oui, c'est inquiétant pour nous et les arbres.
Cordialement Anthony.

p'tit loulou a écrit:

Mr Patate a écrit:

ben non pourtant les chiffres sont stables...

et si on rajoute les TP, les ETA, les paysagistes, les auto entrepreneurs, pseudo élagueur et j'en passe pour ne pas parler du service à la personne, les chiffres ça se manipule comme on veut, on peut le voir avec ceux du chômage.
Bizarre que l'on en parle ce soir, ce matin journée pro à Pontivy le sujet est sorti des bouche de nombreuses personnes en off, même constat pour tout ceux avec qui j'en ai parlé, bon ça ne représente peut être pas la majorité non plus.
Les chiffres dont tu parles sont nationaux ?
Y a t'il des différences en fonction des régions, de l'implantation des centres de formations?

Salut
Oui les chiffres sont des données nationales.Il y a eu une étude complète réalisée par l'UNEP l'année dernière.
7800 élagueurs en 2007, 8700 en e, 2018 soit 900 de plus au niveau national en 11 ans soit environ 80 élagueurs de plus par an.C'est pas énorme...
Je ne pense pas que ces chiffres intègrent tous les cadres que tu cites p'tit loulou, donc oui effectivement on peut dire que chacun fait ce qu'il veux avec les chiffres.Mais pour le coup ceux de l'UNEP sont fiables et représentatifs.Si on veut être précis il faudrait aussi intégrer quel pourcentage de l'activité représente l'élagage pour ces entreprises.C'est un domaine compliqué.

Ce qui est sûr c’est la multiplication des organismes de formation en France, en 1995 environ 6 centres de formation "officiels", aujourd'hui plus de 90 organismes différents, tous ne délivrent pas le CS bien évidemment, mais le constat sur ce plan est assez triste, la priorité dans la formation est la grimpe, l'aspect végétal à plus ou moins disparus avec le nombre d'heures de formation.

Je suis assez d'accord avec le Viok sur la formation et les fonctionnements plus autonomes de nombreuses administrations, accentué encore plus depuis cette tendance aux communautés de communes, communautés d'agglomération...

Même si aujourd’hui le travail réalisé par exemple pour la formation secours entre SFA, UNEP et MSA a pour objectif d'élever le niveau.Le problème est bien plus profond que ça, nous pouvons mettre la formation à un très haut niveau, exiger des qualifications et/ou formations de niveau supérieur, mais qui va contrôler tout ça ? Personne aujourd'hui ne le fait et a les moyens de le faire.
Je crois, mais cela n'est que mon point de vue, qu'il faut plus former les donneurs d'ordre et à eux sur leur commune ou propriété de faire respecter quelques règles élémentaires, et surtout rédiger des appels d'offres cohérentes et sérieuses.POur les particuliers c'est encore un autre problème.

Éternel discours, et recommencement à chaque fois qu'une nouvelle génération de grimpeurs passionnés prends conscience de l'ampleur du désastre....

Tonton a écrit:

Salut et si pour commencer on imposait le CS aux nouveaux créateur d'entreprise pour pouvoir pratiquer l'elagage? Il faut bien un diplome pour être coiffeur ....

Salut
Le CS est il une garantie de qualité ? Perso je ne pense pas.

Quand à la remarque il faut un diplôme pour être coiffeur c'est amusant c'est souvent cette profession qui remonte.Historiquement la coiffure était rattachée à la médecine et comme toutes professions médicales il fallait un diplôme pour exercer la coiffure ne déroge donc pas à cette règle.

Le CS ne limite pas le n'importe quoi. Aucun doute. Les amis de l’époque déjà formateurs me disaient que 70 % des cs faisaient n'importe quoi diplôme en poche. Je pense maintenant avec un peu d’expérience dans la formation que c'est plutôt 80 % ... On a moins d’échecs avec les formations continues qui généralement sont un peu plus critique des choses car plus matures, mais les apprentis, sauf singularités, tous reproduisent ce qu'on leur apprit en entreprises pendant leurs stages. Nous sommes fous d'envoyer des apprentis en arboriculture dans les boites élevées a la sauce faut bien gagner sa vie.