salut Jack
la nature est cyclique

un exemple;une année a prolifération de chenilles processionnaires est suivie l'année suivante par une "prolifération de mésange",
stimuler les prédateurs est plus efficace que de détruire
les méthodes naturelles ne suffissent peu être pas ,mais les autres méthodes non plus!
et pour ma par je suis régulièrement au contact (chênes et pins)mais ça fait hélas partie du métier!

Dernière modification par apex (09-04-2009 20:11:51)

c'est le chien qui grimpe a l'arbre ?
ou des chenilles ogm qui n'attache plus leurs nids?   
moi pas comprendre

faites suer avec les chenilles, et avec les chiens aussi.....y a qu'à abattre tous les pins et descendre tous les clébards...comme ca, plus de problèmes!.....on peut aussi résoudre le problème dans l'autre sens, descendre tous les pins et abattre tous les clébards. (suis méchant moi....)

On dit bien: "A chaque probleme, sa solution"?

Si les chenilles (ou le papillon, comme vous voulez) remonte vers le nord, c'est que la nourriture y est abondante et que le climat y est favorable.

C'est du ressort de la nature de réguler tout ça. Si abondance accru de chenille il y a, une recrudescence d'espèce animal ou autre s'en suivra pour réguler tout ça...

C'est comme quand l'homme veut exterminer certaines espèces et qui, par ce biais, en font disparaître d'autres...

Bon sinon, j'aime pas trop ces bestioles la, non plus! Et j'aimerais bien qu'une espèce animal se grouille de rappliquer pour bouffer ces nuisibles.

L'éradication de ce genre de ravageurs est illusoire.
Néanmoins, on peut ramener les populations de processionnaires à des niveaux plus acceptables pour les arbres-hotes et population.

Les pièges à phéromones ont prouvé leur efficacité dans certains cas. A l'échelle d'un particulier, mieux vaut augmenter le nombre de pièges car les ravageurs présents chez les voisins finiront par revenir...
Il existe également un traitement commercial bio à base de bacillus thuringiensis, sorte de 'virus' spécifique aux chenilles, larves de lépidoptère. Celui-ci s'applique en pulvérisation.

L'installation de nichoirs avec un diamètre de trou de 32 mm attirera les mésanges (prédation).

Des expériences en milieu forestier de résineux ont démontré que l'implantation de fourmis rousses (celles qui font des domes d'aiguilles et qui sont si chères à Bernard WERBER) alias formica fusca diminuait nettement le problème.

Ne pas hésiter à entreposer quelques piles de bois servant de refuge à de multiples espèces de coléoptère carnassier (carabes, cicindèles...) et autres guèpes prédatrices ou parasites...

Laisser se développer des buissons, arbustes, qui attireront multitudes de tricoteuses arachnides tel la commune épeire diadème...

A une certaine époque de l'année, il me semble que ces urticantes chenilles "processionnent" vers le sol. Serait-il possible d'employer de la glue arboricole en guise de barage mortel?

Favoriser la pousse d'essences différentes plutot que de la monoculture ornementale (ou forestière).

Aucune méthode seule sera efficace mais l'addition de plusieurs devrait permettre tout de mème des résultats.

En espérant avoir pu vous apporter quelques chose, sur ce, GOOD NIGHT!!!

Dernière modification par vinz93 (11-11-2009 01:23:57)