Salut,

Je suis d'accord il est intéressant ce topic où les gens participent et le phasme n'est pas avare de réponses 

L'information que tu nous donnes concernant les autres essences (non xérophiles elles) qui ont souffert des conditions extrèmes (si c'est le cas) sont intéressantes.
Pourquoi une essence xérophile comme le cèdre de l'Atlas serait sujet à des dépérissements du à des conditions extrèmes...???

J'ai quelques idées mais j'hésite à les partager pour ne pas embrouiller le débat.Le site est peut être à l'origine de ce dépérissement vu qu'il touche d'autres essences proches,les canicules de 2003 et sècheresse de 2006 ont eu des effets plus dévastateurs en climat continental du fait de l'élévation des températures.
Dans le midi méditerranéen de nombreuses descentes de cîmes ont été observées sur cèdre aprés les canicules associées au vent séchant.
Par le B.R.G.M. tu peux avoir des informations sur les sous sols qui concernent tes arbres.

Voici aussi un lien vers un site que je n'ai pas voulu mettre avant pour ne pas géner ta réflexion il donne une idée sur la difficulté d'appréhender un phénomène de dépérissement sur les cèdres de l'Atlas en Agérie 
http://cedrusatlantica.webs.com/symptomatologie.htm
A+

Salut

Les liens que forest grimp nous transmet élargissent bien les hypothèses. ( perso, j'en redemande !)

Nous n'avons pas remarqué de champis dans le bois mort mais reste à vérifier la présence de scolytes ou de nécroses dans les rameaux.

Si le climat est la cause d'une chaîne de dégradations avec des affaiblissements successifs de sécheresses, et peut être des défauts d'arrosage liés à l'arrosage intégré, je pense qu'une sorte de zone de protection peut être bénéfique. L'avantage serait de supprimer l'arrosage de ce périmètre et rendre le sol plus aéré. Le mulch semble tout indiqué mais je redoute de filer un stress supplémentaire à des arbres âgés. Puisque le sol est à tendance argileuse, il me semble que l'apport de compost en surface devrait mieux structurer le sol. Pourquoi pas mélanger les deux (mulch et compost) pour apprenti sorcier. Une couche assez mince limiterais l'effet paillage vu le caractère xérophile du cèdre.

Je me retrouve alors confronté à un problème d'intégration paysagère dans un parc très soigné. Adopter une zone de protection pour les arbres modifierait peut être trop le paysage pour que cette solution soit adoptée par les proprios. Un indice me donne espoir, c'est que la proprio est collectionneuse de roses mais des roses sous un cèdre ?, quoi d'autre, de la lavande comme pour les noyers ? du lierre ?

Le mulch compost vertical peut être une alternative qui ne supprime pas les besoins d'arrosage à condition d'être éloigné du pied de l'arbre.

Je me rend compte que la seule chose que je puisse conseiller sans trop me tromper c'est un expert 

Salut Arranoa

Mal grès les sécheresses, il semble que le cèdre de l'atlas y soit peu sensible vu sont caractère xérophyle. Par contre, il est sensible aux sols argileux compactés et ou hydromorphes. Ces caractères sont mentionnés dans la flore forestière française.

Selon mon avis, l'effet de la sécheresse peut être amplifié par un sol argileux et compacté. Comme tu dis la qualité des sols y est pour beaucoup mais dans ce cas comment ce fait il que les arbres arrivent parfois à des âges avancés dans ces conditions ? Dans mon cas, un des cèdres avait plus de 200 ans.

J'ai constater également le dépérissement de plusieurs cèdre adulte bien proportionné et non mal traité.

Ces dépérissement ne sont pas causés par des scolytes ou autre pathogène, aucune trace à l'étude.

Cependant je pense que la raison première et l'effet post-sécheresse (stress hydrique qui peut entrainer de nombreuses réactions internes)

Les indications de la flore précise que c'est une essence qui résiste relativement bien au sécheresse. Cependant il convient de prendre en compte l'environnement des arbres.

Les indications de la flore forestière et d'autre ouvrage d'ailleurs, sauf erreur de ma part, sont donnés pour des sujets en milieux "forestiers".

Les cèdres des parcs et jardins sont très souvent isolés et non dans une ambiance forestière avec son "micro-climat".

Par ailleurs il est sur que la nature du sol joue un rôle important...

Un arbre sur une station "limite" sera plus sensible.

Il est difficile de donner une réponse unique pour l'ensemble des cas mais voici une brève synthèse pour nos quelques cèdres (surtout en région parisienne et Centre)

j'ai aussi constaté de grand dépérissement sur les cèdres de l'arborétum des Barres, la casi totalité des sujets ont séché en moins d'un an !! lors d'une petite sortie accro, j'ai remarqué de grand écoulement de sève dans la cime, quand je dit grand c'est que tous le tronc en était recouvert !! j'ai même du renoncé à mon ascension car les prussiks ne jouaient plus leur rôle !!

5 mois plus tard ils ont tous été abattu.
je n'est pas remarqué de scolytes ni autre champignons et j'ai du mal à expliquer ces écoulement de résine, si vous avez des infos, je suis prenneur !!

Pour les cas des cèdres de l'arboretum des Barres, il faut plutôt chercher du côté de la tempête de décembre 1999 (qui a bien soufflée dans le coin).
Les mottes racinaires ont énormément bougé et cela à provoqué l'apparition d'un champignon facteur du dépérissement de ces Cèdres.

On observe aussi a quelques dizaines de kilomètres des côtes des dépérissements de Cèdres après des tempêtes.


Dans le cas du Cèdre du Phasme, Quid de l'Armillaire ???

Arrosage automatique = risque de trop d'eau = développement du pouridié (ou Armillaire)