Mais n'y a t il pas contradiction entre ces démonstrations de maitrise technique et, visiblement, une certaine volonté de professionnalisme, et toutes ces photos sur ton site de grimpeurs sans casque, comme a la belle époque, et, la je ne comprend plus du tout, ces photos d'élagage en griffes?

Salut Le But

Les mêmes vidéos ou photos avec casques et sans griffes auraient pour moi valeur d'exemple ,je pense souvent au lecteurs qui visitent "un forum pro" quelque part.

Ton logo est cool par contre et tu fais surement du bon boulot ,c'est donc dommage .

vinz93 a écrit:

Un chti coucou à Fifou en passant (mon gémeaux jumeau du fofo  )!!!

Le montage et qualité vidéo sont pas mal.

Je note un certain courage d'exposer aux critiques les plus négatives ta vidéo sur le forum.

Je rejoins l'avis des confrères au sujet des photos figurant sur ton site.

J’effectue, pour ma part, l'entaille directionnelle la plus basse possible pour éviter de perdre mon temps à reprendre les souches (appréciable en cas de rognage ultérieur) et augmenter la proportion de gros bois valorisable et à évacuer (les chauffeurs PL grappin apprécient de ne pas perdre de temps sur des miettes et bout de souche).

Selon les cas, je pratique le perçage à cœur:
à ras du plancher pour éviter de perdre du temps sur la reprise de souche lors d'abattages sans contraintes et timing réduit.
Un peu plus haut que le niveau du plancher sinon.
Lorsque le fut doit être revaloriser en bois d’œuvre pour limiter la proportion de fibres étirées sur le duramen.
Lorsque la longueur du guide est trop petit.
En billonnage aérien de gros diamètre avec l'élagueuse pour ne pas forcer sur mes pattes de crevette quand je pousse.
Du bois en tension pour éviter le planchage parfois.

Dans des cas contraignants comme un fort penchant, il m'arrive dans ce cas de faire une mortaise pour me barrer rapidement sur le chemin de repli dégagé de ses obstacles.

Dans d'autre cas, lorsque qu'il y-a certaines contraintes au sol, je préfère utiliser un coin épais et garder une épaisse charnière pour faire travailler les fibres, si besoin ré-intervention par a coup pour optimiser la direction de chute et ou limiter le choc (avec mouflage parfois) lors de la chute (ex: rebouchage d'ornière et rafistolage du gazon ou green de golf, trous dans le bitume, etc).

L'abattage du petit arbre qui a été entrainé aurait été judicieuse dans ta vidéo.

Cela aurait limiter les risques d'accident lors du débitage car ce petit fut écrasé est sous tension.

Aucune des méthodes que je t'expose est universelle car chaque arbre, essence, timing, météo, configuration, appréciation sont différentes.

Il convient de s'adapter au mieux à tout les facteurs présents le jour J.

Je suis loin d’être un cheval de compétition mais espère que les critiques les plus constructives exposées par les membres intervenus sur ton post te permette de peaufiner ton expérience, picorer ce qu'il y-a de meilleur de chacun d'entre nous, ton respect de l'arbre et interventions futures sur le terrain...

Yo,
Belle synthèse !

En affutant bien mes binocles et à la sauce vinssouille...