pédro a écrit:

Salut,
C'est trés bien que le sujet soit enfin abordé. Espérons que cela aille plus loin et porte ses fruits. Cependant je trouve que c'est vraiment trop court et peu développé. Voici une réponse de Fifou que je trouve fort pertinante:

"Lorsqu'il est démontré que l’état sanitaire ou mécanique des arbres présente un danger.... "
"Lorsqu'il est démontré par cumul de méthodes de diagnostic que l’état sanitaire ou mécanique des arbres présente un danger.... "


Les arbres sont quasiment toujours abattus ou réduits pour ce type de raisons. C'est la démonstration qui est problématique.

L'argument du danger est trop souvent avancé et cela sans quantifier le risque (des méthodes existent type QTRA). Le facteur risque doit être défini. Dans quelle proportion, et par rapport à quoi l'arbre représente un risque, afin de pouvoir prendre des décisions informés.

L''état sanitaire est aussi un argument souvent insatisfaisant, laissant entendre qu'un arbre "malade" doit impérativement être abattu ou réduit. Les "maladies" des arbres doivent être diagnostiquées précisément, définies et évaluées dans leurs évolutions et dynamiques, dans une démarche scientifique et sur une échelle de temps. La pertinence des reponses à ces "maladies", souvent par la taille, restent actuellement largement discutable, voire contre productive.

Il est intéressant de considérer que les méthodes de diagnostic modernes sont encore peu fiables (tomographie) et très dépendantes de l'opérateur ou l'expert. Des exemples flagrants d'erreurs en France le démontrent. Se contenter d'une seule approche tend à l'approximation ou l'erreur pure de diagnostic. Imposer un cumul de méthodes, voire d'expertises, apporterait l'avantage de limiter fortement le risque d'erreur, ainsi que le diagnostic de complaisance (à considérer avec intérêt car les arbres représentent bien peu face à la pression immobilière ou les projets d'urbanisme), et d'ainsi s'assurer qu'un arbre annoncé dangereux ou malade l'est sans suspicion possible.

  X 10!!!