ça fait un peu flipper !

Salut   

Je crois comprendre que plusieurs essences (pédonculés, cèdres...)  vont entrer dans leur limite vis à vis de l'allongement des périodes sèches.

Il me semble que l'évolution rapide des températures ne permettra pas une adaptation naturelle du végétal dans le même laps de temps.

Pour ma part, a Brive, je vais essayer le chêne liège...

Bonne soirée.

Salut arbre 42.

Je pense que si, c'est une histoire d'essence et non d'individu comme tu le laisse supposé. Les changements ne sont pas suffisamment brutaux pour qu'il y est un impact significatifs sur les individus. C'est à dire que "les individus qui se sont construits en période plus favorable [...]" ne vont pas crever maintenant que les conditions changent. Heureusement!

Par contre, les individus d'une même essence "mal adaptée" peuvent avoir des difficultés à croître, moins se reproduire et avoir un moins bon succès reproducteur. Du coup, peu à peu, les effectifs d'une même essence diminuent dans la zone où le climat n'est plus favorable. Si ces conditions perdurent, et avec de la chance, l'essence peut s'adapter, ou disparaître.

Ce qui est probable d'observer, comme l'a dit Clifhanger avec l'altitude, c'est le déplacement des limites climatiques des différentes espèces. Ainsi, une essence peut disparaître d'une zone pour se développer dans une autre. C'est le phénomène sur lequel les vignoble bordelais ont misé en achetant des terrains en Bretagne.

A+

Oui, je me suis un peu mal exprimé ; mon développement sur la notion d'individus concernait l'exemple pris du cèdre ; l'essence me paraît bien adaptée aux conditions de sécheresse, mais si les individus ne les ont pas assez subies, ils n'ont (c'est ce que je crois) pas développé leur capacité à résister... Ce peut être le cas justement dans des zones normalement pas trop soumises à la sécheresse qui subissent de gros à-coup brutaux comme les canicules que l'on a connu en 2003, et plus récemment en 2015, la sécheresse de cet été...
Entièrement d'accord par contre sur la notion de déplacement des limites d'aires de répartition...

Darz a écrit:

Clifhanger a écrit:

Darz a écrit:

C'est le phénomène sur lequel les vignoble bordelais ont misé en achetant des terrains en Bretagne.

Tiens, ça date de quand cette histoire ?

J'avais entendu ça quelque part mais c'est vrai que y'a peut-être eu un mix d'informations. Disons que les vignobles bordelais risquent de souffrir alors qu'ils vont se développer en Bretagne. Mais effectivement, ce ne sont peut-être pas "les bordelais" qui vont se deplacer... ;)

No problémo man ! C'est juste que ton info m'intéresse, la source en particulier.
Sache que des gens du milieu viticole pensent que l'on fera des blancs secs en Angleterre dans les prochaines décennies.

Comme le dit francis hallé, l'arbre est le maitre du temps.
Il est capable de vivre à des ages canoniques.
Ce qui n'est pas le cas de l'homme.
Nous n'avons pas assez de recul personnel pour prévoir un avenir et nous ne pouvons qu'hypothétiser.