un lien vers le site d'Augustin Bonnardot :
http://www.jardinsdefrance.org/larbre-et-la-loi/

Chacun a son arbre remarquable quelque part et la définition qui va avec....

guylow a écrit:

...a mon avis cette nomination est issue de la bouche d"un reac a l"esprit tordu pour emmerder un bucheron devant un arbre qui faisait tout plein de steres......style le yak et ses hippies puants qui occuppent des zad ou devraient atterrir tout plein de beaux zavions a reaction....

Hé Guylow, tu nous reviens plus en forme que jamais...!

C'est le printemps qui te mets dans cet état, ou bien...?

 

Lelphe a écrit:

quelle est elle ? comment est ce né ? Est ce une évidence intuitive ?
Qu'en savez vous ?
ce forum riche en ressources peut m'éclairer ? Merci

Depuis l'Aube de l'Humanité, l'animisme a fait office de "religion"...remplacé de nos jours par le Dieu Pognon ! D'ailleurs ce n'est pas pour rien si dans les Corbières nous avons l'Arbre de la Révolution car c'est un pays rude où on sait ce que les mots lutte, résistance et autres veulent dire...je pourrais vous parler du St Graal et de sa quête mais bon, c'est un peu hors sujet...

Vaste sujet.

Pour ce que j'en sais il existe des arbres qu'on a pu qualifier de remarquables depuis les premières civilisations.
On leur accordait des vertus spirituelles, des pouvoirs magiques, une importance du à leurs pouvoirs nourriciers ou protecteurs...

Beaucoup plus récemment c'est Gadeau de Kerville qui a immortaliser des arbres dits remarquables en les photographiant en Normandie dans la fin du 19e siècle.

Et plus globalement on utilise ces critères pour les qualifier :
dimensions (hauteurs, circonférences), âge, esthétisme (très subjectif), rareté (variété, cultivar, espèce menacé,..),rapport à une religion ou à une croyance donnée, symbolisme (arbre de la liberté,..), séparateurs de terrains (pieds corniers, arbres d'alignement, de haie,..),etc

Tout cela doit évidemment être soumis à plusieurs constats et études, car certains arbres sont qualifiés de remarquables dans un contexte bien ciblé, on peut alors parler de degré de classement (local, départemental, national,...).
Bien souvent des arbres remarqués aujourd'hui, ne l'auraient pas été des décennies en arrière, car l'intérêt que l'on portait à ce domaine, n'était pas autant marqué.


Une chose est sûre, c'est la désertification et la destruction du patrimoine arboré qui nous pousses à nous questionner sur la conservation de ce dernier.