Merci pour la réponse.


Le souci c'est qu'une rogneuse est trop encombrante, l'écartement des vignes doit être d'environ 1m20 tout au plus, sans compter le dévers important et la forte pierrosité.


Je ne l'ai pas précisé mais nous sommes salariés pour un grand domaine.

https://www.youtube.com/watch?v=ONB9h5_DWbw

Lien de leur site:

http://www.hho.fr/mini-pelle-pince-a-vigne-en.html

Dernière modification par treeclimbing (07-10-2017 19:32:43)

Compte rendu en direct du vignoble !


Le meilleur matos est parfois le plus ancien, on s'en est rendu compte en utilisant le palan fourni (neuf, enfin, les premières heures d'utilisation) : le premier jour on à "réussis" à plier un des trois pieds en remontant un cep (l'écartement limité d'un des trois pieds pourrait en être la cause car cela nuirais à la répartition de l'effort subi par le métal) et la plate forme surmontant le trépied à été profondément déformé...Heureusement que nôtre chef de culture nous à refiler ensuite un palan bien plus robuste (ayant des années d'utilisation au compteur), après des centaines de "dépiottage" de souche de vigne rien à bouger mais la manivelle fait parfois des siennes, en fait, elle semble tourner en "roue libre" à certains moments donc sans entraîner l'élingue ou se bloque totalement à d'autres, fin bon tant qu'elle passera le cap des 2000 pieds sur cet parcelle....

Si le sol est bien empierré, tu peux oublier la houe, elle ne rentrera pas et tu vas en chier pour un rendement pourri.
L’intérêt de l'outil est de te faciliter la vie, un moteur qui fournit l'énergie à ta place est quand même sacrément intéressant. Il y a des points négatifs bien sûr comme le poids, le bruit, l'encombrement, les démolitions de poignets...

Il devrait y avoir un limiteur de couple ce ce genre d'engin, réglable avec un peu de chance. Il ne faut pas le réduire jusqu'à ce qu'il glisse (ça le ruinerait très vite) mais au moins diminuer l'impulsion en cas de blocage.

Essaye de placer tes mains de façon à ce que tes poignets se trouvent en traction lors du blocage et non pas en flexion. Si les mancherons de la tarière sont deux tubes pliés en en forme d'anse carrée ou triangulaire (un pour chaque personne), places tes mains sur les montants radiaux au lieu de la barre transversale (genre position 9 heure- 3 heure au lieu de  5 heure -7 heure).

Sinon il te faut un bon bras de levier et un point d'appui pour encaisser une partie de la baffe. Il y a des tarières montées sur un bâti destiné à être utilisé par une seule personne :  une paire de brancards comme une brouette et une roue très avancée à l'autre bout, le moteur étant suspendu au milieu.
C'est beaucoup plus facile à trimbaler et à utiliser, bien que plus encombrant.
J'ai posé une clôture en treillis soudé avec ça, dans un terrain en pente avec quelques pierres. Le blocage reste brutal mais est mieux gérable qu'avec une tarière en l'air.

Comme vous êtes à deux, tu peux aussi essayer de fixer deux manches de part et d'autre, comme pour une chaise à porteur. Cela te doublerais ou triplerais le bras de levier des poignées de la bécane, et donc réduirait d'autant le choc (reste l'adaptation de la commande et sécu à faire).

Salut,
Vu ce que tu nous racontes tes supérieurs hiérarchiques ne sont pas pressés...sinon ils sont fous !
De toute façon, les pressurages sont finis ou touchent à leur fin alors ils vous "occupent"...si on peut dire !   

Un truc qui va te simplifier la vie:

Tu fous la vieille guimbarde à poils. Tu retires tout le système de traction car c'est de la daube ! Ça pèse et ça n'a aucun rendement en terme de démultiplication.
Tu ne gardes que le châssis avec les poignées pour le trimbaler.
Tu fais suivre un palan à chaîne et tu fais deux ou trois tours morts autour du pied de souche.
Tu y vas le lendemain d'une bonne pluie comme cela tu feras tout monter d'un coup (je parle des racines). Pas besoin "d'escaousseler" (faire une cuvette autour du pied), tu y vas direct et ça monte !

Clifh