D'accord Lelphe, vu de cette façon.

Moi, je considérais la mise en place de l'arbre dans sa forme idéalisée (selon son modèle architectural, même avec variantes), uniquement avec un processus actif de l'arbre par la sélection de ses branches :
D'un côté, maintien en croissance des branches d'avenir pour sa structure ou/et très rentables pour lui.
De l'autre, "mortalisation" des axes peu rentables ou/et hors de son schéma théorique de construction ( ou de reconstruction), exemples: couronne transitoire des jeunes arbres ou tri ultérieur des rejets anarchiques sur casse ou grosse coupe (tilleul, peuplier d'italie ...).

Corolaire, tout le bois vivant qui est mis en place et maintenu en fonction est nécessaire à l'arbre, sinon, il en fait du bois mort. Dans cette optique, l'arbre n'utilise pas l'arrachage de bois vivant pour se modeler puisque c'est un moyen qu'il ne contrôle pas.


Maintenant, si on considère les choses dans la "vraie" réalité comme tu le fais (hé, ce n'est absolument pas une critique !    ), ça change effectivement la donne.
Il y a une grande quantité de contraintes aux quelles l'arbre est exposé et il doit bien faire avec. Pour survivre, il doit s'établir en en tenant compte, quitte à s'éloigner du modèle théorique.
Je suis bien d'accord.

Mais pour moi, toutes les cata qui lui tombent dessus et qui viennent perturber le schéma de développement en cours, sont des évènements où l'arbre a un rôle passif. En effet, il subit l'attaque des prédateurs, les dégâts du gel, la casse de la neige et du vent... Après coup seulement, il tente de corriger le tir et de remettre en place un nouveau schéma de développement qui intègre à la fois les évènements (et facteurs) anciens et récents.

Là où je reviens sur mon idée initiale, c'est que ces catastrophes ne sont pas des évènements nécessaires au développement de l'arbre pour se construire, puisqu'il s'en passerait bien.
Mais il est vrai qu'elles font partie du milieu naturel et influencent directement la mise en place de l'arbre et son devenir.

OK, c'est vrai, je chipote.
Mais j'aime bien chipoter ! 

Marc-Antoine