joli travail!

Une seule photo s'affiche?????

Entrainant par conséquence l'abandon et l'entretien d'axe redevenus inutile.

Inutiles, non, mais très probablement au rendement insuffisant en terme de production, une fois que la couronne a retrouvé sa feuillaison.
Autant par manque de lumière (baisse de production nette) que par chute du pourcentage que représentait leur production dans le global (marginalisation).

L'arbre abandonne/ neutralise tous les axes, petits ou grands, qui lui rapportent peu par rapport au reste ou/et qui sont plus difficiles à alimenter (donc moins rentables). Les critères d'évaluations, si l'on peut dire, sont vraisemblablement les équilibres trophiques (nutrition, production) et hormonaux à tous les niveaux d'organisation de l'arbre.
Cela revient à une énorme compétition interne et les axes les plus "forts", les mieux disposés, sont les plus susceptibles de se développer, de maintenir et même d'accroître leur position dominante.. Les autres sont rabaissés ou éliminés.
Schéma classique de la nature que l'on retrouve absolument partout.

C'est une réponse à une situation donnée qui va évoluer, voir changer drastiquement, à chaque modification des conditions, en mal ( attaque, casse, tawa, sécheresse...) ou en bien ( lumière, eau, retour des "bonnes" conditions).

La perte des branches basses, la descente de cime, le foisonnement puis le tri des rejets, le reconstitution d'une tête... sont des manifestations marquantes de ce mode de fonctionnement.

Dernière modification par Marc-Antoine (03-10-2011 00:35:24)

C'est vrai, je chipote ( et j'aime bien), mais la nuance est notable.

Tu as raison pour le côté bon / mauvais des facteurs biotiques. En développant un peu, c'est davantage du genre "juste assez mais surtout pas trop".

Tient le débat et lancé : l'arbre est-il une entité globale ou bien chaque axe sont-ils autonomes dans leur fonctionnement (apparition, développement et croissance et dépérissement) ?

Bien sûr, l'arbre n'effectue pas un bilan comptable de son fonctionnement, mais il est conçu selon un plan d'organisation et de développement qui intègre les données internes et externes dans tous les degrés de sa structure. Un élément donné, quelque soit sa taille et l'échelle à laquelle on le regarde, réagit et se développe en fonction des facteurs qui l'environnent. Ce sont les données climatiques par exemples, mais aussi les flux de sèves, les nutriments et les hormones qui circulent, les quantités de réserves disponibles... En réponse, cet élément se développe selon son plan, et modifie à son tour les conditions (externes et internes) des autres éléments voisins, des éléments qui le constituent et de l'élément dont il fait partie, en consommant, en produisant, en modifiant les équilibres hormonaux, l'insolation, la température, l'humidité, les contraintes mécaniques ...

On parle des arbres comme des structures en partie fractales: chaque élément constitutif ressemble à l'ensemble dont il fait partie. De même, chaque élément répond à une modification de l'ensemble, mais lui même modifie aussi cet ensemble.
Chaque petit bourgeon, rameau, branche, charpentière, tronc ( et idem du côté racinaire) joue un rôle dans l'ensemble, en étant contrôlé par tout le reste, mais aussi en détenant un certain pourcentage du contrôle sur tout le reste.

C'est d'une fabuleuse complexité.
Cela me laisse encore plus rêveur que les infinis de l'astronomie.
Mais le plus fort, c'est que ça se met en place tout seul, toujours selon le plan organisateur de base, petit à petit, à partir d'un embryon (ce n'est pas grand chose), capitalisant et complexifiant le système jusqu'à faire des organismes d'une taille formidable.
Vive la vie

TWIGGY a écrit:

Forrest Grimp a écrit:

a engendré une émission de rejets qui ont séchés par la suite ou dépérissaient par manque de lumière.

Qu'est-ce qui te fait dire cela ?
N'aurait-il pas plutôt compensé le "stress" (déficit en glucose) engendré par cette attaque et ainsi reconstitué ses réserves ?
Entrainant par conséquence l'abandon et l'entretien d'axe redevenus inutile.
Je dis ça, je dis rien peut-être que je sors une grosse boulette.

Salut Twiggy,

Ce qui me fait dire ça c'est l'observation de l'arbre en temps réel et celle de ses congénères face à cette attaque de chenilles du Bombyx disparate.

La défoliation a provoqué le démarrage des bourgeons proventifs de ce chêne grace à l'apport de lumière supplémentaire et la désorganisation des flux et des échanges du système.
Au bout de quelques années le chêne a retrouvé son équilibre et les rejets proventifs privés de lumière ont déperris.

C'est aprés ce constat que je suis intervenu dans un but esthétique et d'entretien uniquement.
D'ailleurs je considère l'intervention réussie car aprés celle ci il n'y a pas eu de nouveaux rejets ce que je craignais un peu pourtant 
A+