Bonjour Valentine et bienvenue sur le forum,
Pour ton ami, si changer de harnais et jouer avec les triangulations ne règle pas son problème de "bascule", je pense que cela vient de son centre de gravité dût à son gabarit.
Tu peux éventuellement essayer de jouer sur la longueur du pont central mais je doute un peu.
La solution serait plutôt un travail personnel d'équilibre et de gainage.
Pour les phases d'accès, un torse plus court et rigide (plutôt que les bretelles du AVAO) peut avoir une incidence. A essayer
Bon courage

Ce soir, j'ai une petite envie de causer. Tant pis pour vous.

J'ai toujours eu un problème de compréhension avec la triangulation des harnais. Sur le principe ça va, mais en pratique c'est autre chose, surtout quand il n'y a pas vraiment de triangulation apparente comme sur le Séquoia.
Voilà comme j'ai fini par intégrer la chose :
Le centre de gravité d'un individu se situe approximativement vers le nombril, avec évidemment des variations de détail selon la morphologie de chacun. Pour obtenir une position vraiment stable, il faudrait que le point de suspension (point central ou milieu entre les extrémités du pont) soit pile au dessus, difficile. Donc il faut se contenter d'une position semi-stable, avec plusieurs appuis en dessous mais surtout autour du centre de gravité (devant, derrière et droite gauche). C'est le principe de la balançoire. A charge de l'individu de "piloter " le bazar pour se maintenir dans la petite zone de stabilité relative. Avec un trapèze c'est bien plus instable car il n'y a que les appuis droite gauche et rien avant arrière.

Avec le baudrier, les appuis sont le dosseret et les cuissardes, ok, mais ce qui complique tout, c'est la répartition des masses de l'individu qui d'une part varie énormément avec les mouvements, mais aussi d'autre part en statique selon la position de repos (relatif) et la façon dont le squelette s'articule. Par exemple (pris pas du tout au hasard), si on remonte fort les genoux, le bassin bascule vers l'arrière et force la colonne à partir en porte à faux arrière (à moins d'être extra souple, ce qui n'est pas mon cas). Vous voyez le lien ?
Cuissardes trop hautes, cuisses à l'horizontal, le bassin bascule, force le dos vers l'arrière tout en plaçant le dosseret plus en dessous du corps, ce qui réduit l'appui arrière du centre de gravité et hop, tout part à la renverse.

Quand j'ai mis en service mon Séquoia 2, j'ai eu le même souci de forte instabilité vers l'arrière. Et pas de triangle en sangles à ajuster, juste une sangle réglable. Donc j'ai appliqué le principe ci-dessus, inversé plutôt, avec le seul réglage possible qui est la longueur de suspension des cuissardes.
Ma déduction : Il faut descendre les genoux, donc les cuissardes, donc allonger leur sangle de suspension.
J'ai mis les miennes au maxi. Et ça a marché.
Les jambes quittent la position "assis sur un chaise" et se rapprochent naturellement un peu plus de la verticale. Le bassin se redresse, repousse le dosseret vers l'arrière et redresse la colonne. Double effet Kiscool. Triple d'ailleurs, puisque les cuissardes se rapprochent de l'axe vertical du corps. Traduction, le centre de gravité se rapproche de la corde tandis que son appui arrière s'améliore et que ses deux appuis avant participent davantage au soutien du poids.

En fait il me semble que la position des jambes prise à ce moment ressemblerait assez à celle d'un cavalier sur un cheval (sans étriers). Stable, avec un effort de maintien minimum.

Maintenant, à vous de voir si c'est applicable avec votre matos et votre copain. 

ébé ! Ca c'est de la réponse précise merci!

A tester donc ...je vous en dirait des nouvelles
Il est vrai que j'avais tendance toujours à dire au gens de plutôt descendre leur cuissard vers les genoux pour avoir une position plus confortable au repos, type "chaise" ...
Mais il semble que que ca ne marche pas pour tout le monde en fonction du centre de gravité ...
la prochaine fois je lui ferai essayer la position " cavalier sans son cheval" Même si de mon côté , l'imaginer me semble d'un inconfort total et qui, si j'avais des attributs entre les jambes, me ferait encore plus douter
Comme quoi, ce qui est bon pour sois ne l'est pas toujours pour les autres !
à suivre ... !

pour ma part, ce sont les attributs qui détériorent le harnais et non l'inverse.